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FORUM DES PREMIERES DAMES DE LA CEDEAO – NIAMEY DU 02 AU 05 OCTOBRE 2017

Le Forum des Premières Dames de la CEDEAO s’est tenu à Niamey du 2 au 5 octobre dernier en présence des Ministres de la Femme, de la Protection des Enfants et de la Santé des 14 pays de la CEDEAO. Le Président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, a clos les travaux du Forum par un discours, signe du très haut niveau politique de l’événement et de l’action de sensibilisation conduit par le Niger sur les thèmes de la lutte contre la violence à l’encontre des femmes et la protection des mineurs.

L’Ambassadeur d’Italie à Niamey, Marco Prencipe, intervenu lors de la séance plénière de clôture du Forum, en présence du Président de la République du Niger, du Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbe, du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel Alain De Souza, des Ministres de la Promotion de la Femme et de la Protection des Mineurs ainsi que des ministres de la Santé des 14 pays membres de la CEDEAO, et des Premières Dames de la CEDEAO, a souligné l’engagement de l’Italie dans la campagne internationale pour l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) tant pendant la phase de négociation (en particulier au sein des Nations Unies et au Conseil de l’Europe) que pour la promotion d’initiatives de sensibilisation et de projets financés par notre coopération au développement.

L’Ambassadeur italien a souligné les résultats positifs de l’initiative BanGMF financée par la Direction Générale de la Coopération au Développement du Ministère des Affaires Étrangères italien et par l’Agence italienne pour la Coopération au Développement et promue par l’ONG « No Peace Without Justice » (NPWJ) dans les pays d’’Afrique francophone avec l’objectif de renforcer le cadre politique, institutionnel et juridique de lutte contre les mutilations génitales féminines et d’améliorer les politiques en matière de santé publique et reproductive, à contribuer à l’éradication des MGF à travers la mise en œuvre de la Résolution d’Interdiction Universelle adoptée par les Nations Unies.

Dans ce cadre, la Conférence “BanFGM” sur l’interdiction universelle des mutilations génitales féminines qui s’est tenue à la Farnesina les 30 et 31 janvier derniers, a confirmé l’engagement italien dans la lutte contre toutes les formes de violence envers les femmes et permis d’aborder de manière transversale les multiples questions liées aux mutilations génitales féminines :

L’intégrité personnelle versus les pratiques préjudiciables, les développements, les régressions du cadre juridique et une défense efficace pour un changement durable.

La réunion au niveau des ministres a abouti à l’adoption de trois documents : le cadre stratégique pour le renforcement des systèmes nationaux pour la protection des mineurs et pour la prévention et la réaction aux violences, abus et exploitation des mineurs; la déclaration sur l’éradication de la fistule obstétricale en Afrique occidentale ; la déclaration sur l’éradication de la pratique des mutilations génitales féminines et la lutte contre les violences basées sur le genre en Afrique occidentale. Les Premières Dames des pays membres de la CEDEAO ont accueilli favorablement les rapports présentés par la réunion ministérielle et souligné la qualité et la pertinence des recommandations formulées en vue de promouvoir la rapide mutation sociale en Afrique occidentale. Le Forum a été l’occasion de réaffirmer leur engagement en faveur de la réalisation de la VISION 2020 de la CEDEAO qui prévoit, entre autre, la construction d’une CEDEAO des peuples grâce aux aides destinées aux femmes et aux enfants au sein de l’espace communautaire.