Article du 09/10/2017
L’Ambassadeur d’Italie à Niamey, Marco Prencipe a assisté, avec le Ministre des Transports, Omar Hamidou Tchiana et le Ministre de l’environnement et du développement durable, Almoustapha Garba, à la cérémonie de lancement de la seconde phase du projet ANADIA, financé par la coopération italienne.
La mise en œuvre de la première phase du projet ANADIA confirma l’excellente relation de partenariat existante entre le gouvernement du Niger et la coopération italienne et a vu la participation, sous la coordination de la Direction de la Météorologie nationale du Niger, de la Polytechnique de Turin et de l’Institut de Biométéorologie du Centre Nationale de Recherche.
L’objectif du projet, dont les bénéficiaires sont les populations les plus vulnérables aux inondations des régions de Tillabery et Dosso, est de contribuer au développement d’une agriculture durable, compatible avec les changements climatiques.
Le Ministre des Transports, Omar Hamidou Tchiana, a tenu à exprimer sa satisfaction pour le financement de la coopération italienne de la phase du projet pilote ANADIA (2013-2015) et pour l’excellente contribution apportée par l’expertise de ce pays. À ce titre, il a souligné les résultats positifs obtenus dans la première phase du projet tels que la création d’un système de collecte de données sur les inondations à l’échelle nationale, une meilleure compréhension des risques climatiques et de leur impact sur les systèmes de production agricole.
Dans son allocution d’ouverture, l’Ambassadeur Prencipe a souligné l’excellent degré de coopération avec les autorités nigériennes, ainsi que la présence traditionnelle, depuis des décennies, de la coopération italienne dans le pays, dans plusieurs domaines, de la sécurité alimentaire à la santé, du développement agricole à la formation professionnelle et au développement de l’entrepreneuriat, à la lutte contre la désertification.
Plus particulièrement au projet ANADIA, l’Ambassadeur Prencipe a aussi indiqué que le projet répond à l’objectif de contribuer à la sécurité alimentaire à travers le développement d’une agriculture durable dans un pays, comme le Niger, particulièrement exposé aux risques des changements climatiques avec des répercutions sur la sécurité alimentaire des populations concernées.